Au pied de mes arbres...

Le Parc des Clouzeaux

Lorsque en 1992 cessa l'exploitation de la ferme familiale, je décidais de reprendre le terrain jouxtant notre maison au nord et d'y aménager un petit parc. Sur le plan cadastral, cette parcelle était dénommée "Les Clouzeaux", d'où le nom de mon parc.

La photo aérienne ci-dessus nous montre cette parcelle au temps de son exploitation (1985). L'ensemble du terrain, y compris maison et jardin mesure un hectare, la parcelle destinée à être boisée (pointillés jaunes) 80 ares.



J'ai donc commencé la plantation au cours de l'hiver 1991/92. En premier lieu, j'achetais une centaine de plants de "chênes rouges d'Amérique", quelques pins "Douglas" et quelques noyers communs. Ces plants n'étaient pas de très bonne qualité, et dès la première année, il y eut pas mal de déchets. En même temps, je me lançais dans la production d'autres plants , tels que frênes, cerisiers, noyers, chênes, chataigniers. Cette nouvelle activité me plut énormément: je n'avais jamais imaginé qu'il fut aussi aisé de produire ces plants dans mon jardin avec graines et noyaux, et des plants de meilleure qualité. Si bien qu'à la deuxième et troisième année je multipliais la densité de plantation, arrivant au nombre approximatif de 1500 jeunes arbres. Sur la photo ci-dessus, automne 1993 , on distingue au premier plan un plan de Chène rouge d'Amérique. Ces premières années de plantation m'ont demandé pas mal d'efforts physiques et quelques déboires par les pertes sur les plants achetés (1/3 des chènes et la totalité des pins Douglas)

Lors de voyages à la bambouseraie d'Anduze (Gard), je rapportais quelques spécimens de bambous qui s'acclimatèrent très bien au climat bressan. Même le gel et la neige l'hiver ne leur ont pas porté préjudice . Sous le poids de la neige, le bambou plie mais ne rompt pas...(photo Janvier 1999). Voir page ci-après.

Maintenant, les essences présentes sont très variées: Chênes communs et d'Amérique, frènes, merisiers, noyers, chataigniers, charmes, hêtres, bouleaux, érables,noisetiers, bambous et nombreux arbres fruitiers. Seuls résineux et peupliers sont absents.

Dès le début, j'ai dû apprendre à conduire la pousse de mes arbres, le but recherché étant la production de troncs rectilignes sur 5 à 6 mètres : taille de formation et élagage(Photo Décembre 1999). Craignant de ne pas pouvoir assumer ce travail pendant de nombreuses années, j'accentuais un peu les élagages annuels, avant que les branches ne deviennent trop grosses... Ces travaux s'effectuent principalement en automne et en hiver. Pendant la belle saison, c'est au fauchage et débroussaillage du sol qu'il faut s'adonner, au moins deux fois l'an.

Au fur et a mesure des années, j'éprouve une très grande satisfaction de voir grandir mes arbres . Chaque saison a ses attraits: le printemps avec le réveil de la nature , bourgeons et feuillages au vert tendre; l'été avec la vigueur insoupçonnable des jeunes pousses, l'ombrage de plus en plus dense; l'automne avec les couleurs variées des feuillages; l'hiver , les arbres dénudés et le tapis de feuilles mortes au sol. La photo ci-dessus montre l'étonnant développement de cette plantation, à peine dix années après les premiers sujets mis en place.

Dernier aménagement à mon petit parc, un portillon d'accés...(Octobre 2001).

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